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VILLA DOLOROSA  / de Rebekka Kricheldorf. Mise en scène Pierre Cuq.

 

Trois anniversaires qui tournent mal. Satire au vitriol des Trois Soeurs d'Anton Tchekhov dans une Europe contemporaine.

 

Avec / Pauline Belle, Cantor Bourdeaux, Olivia Chatain en alternance avec Pauline Tricot, Sophie Engel, Grégoire Lagrange, et Aure Rodenbour

Traduction / Leyla-Claire Rabih & Frank Weigand

Scénographie / Cerise Guyon

Création sonore / Julien Lafosse

Création lumière / François Leneveu

Création costume / Gwladys Duthil 

Production / Liam Carré

Presse / Nathalie Gasser

Production / Compagnie Les Grandes Marées

Coproductions / Théâtre 13, SACD, Fondation Polycarpe

Avec le soutien / de la SPEDIDAM, du FONPEPS, du Carreau du Temple, de la Ménagerie de Verre, et du Théâtre Paris-Villette.

Spectacle Lauréat 2019 du Prix Théâtre / Jeunes metteurs en scène.

Spectacle joué pour la première fois en France. Le texte est édité chez Actes Sud.

Rebekka Kricheldorf est représentée en Allemagne par Kiepenheuer Bühnenverlag et en France par la SACD.

 

Tchekhov en son temps a su croquer le sel de la vie, des tourments, de l’ennui. Avec Villa Dolorosa, c’est une fresque sur notre temps que nous propose Rebekka Kricheldorf. En adaptant les célèbres Trois Sœurs, elle nous plonge au cœur d’une famille, de ses histoires, plaçant le spectateur comme convive assis dans leur salon, témoin de la chute d’une société. Celle des rapports de classes, d’une élite intellectuelle incapable d’agir, du poids de la connaissance face à l’immobilisme. Au delà de l’histoire c’est un rapport au langage que nous propose cette pièce : le besoin de se plaindre au lieu d’agir, le besoin de rêver au lieu de faire, le besoin de parler au lieu de vivre.

Chez Kricheldorf, on sait déjà que ça ne marchera pas, que tout est perdu. Année après année, rien ne change, les anniversaires sont invariablement gâchés, la musique manque et le sentiment d’inutilité croît. Les rôles sont les mêmes, les acteurs connaissent leur texte par cœur. Que faire alors de ce petit monde qui tourne en rond ?

Pourtant Kricheldorf, comme Tchekhov, trouve qu’il vaut mieux en rire et rire large, rire noir et jaune, rire fort, parce que le rire, justement, ça ne sert à rien, et que c’est le meilleur hommage à rendre à la vie.

 

 

 

 

 

Renseignements et informations sur le site des Grandes Marées

©. Photos : Alban Van Hassenhove, Lovis Ostenrik, Kristian Kruuser, Julian Mommert, Estelle Gautier, Mickael Bertheloot, Pauline Bayard, Nicolas Ngo / Mad Moxa, David Anémian, Emile Zeizig, Cerise Guyon

©. Images : Claire Rolland                                                                                                                                                        

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